Le journal L’EXPRESS fait un reportage sur Jean-Luc Geyer.
Toute l’équipe du Cardinal est consciente de l’héritage qui est désormais entre ses mains. Nous avons à coeur de continuer à faire vivre à nos clients une expérience de brasserie authentique en perpétuant cette cuisine de qualité servie dans une ambiance décontractée et chaleureuse. Les membres de l’équipe du “Cardoche” sont tous reconnaissants et admiratifs envers le travail de qualité, la passion et la persévérance dont Jean-Luc Geyer a fait preuve pendant toutes ces années afin de hisser le Cardinal en haut de la liste des tables incontournables de la ville de Neuchâtel. Ci-dessous, extraits de l’article…
Le patron du Cardinal passe la main à un ancien serveur.
Après plus de vingt ans d’amour, Jean-Luc Geyer, patron de la brasserie Le Cardinal, à Neuchâtel, va bientôt quitter son établissement. Le restaurateur de 59 ans l’a remis fin juillet de l’année passée, mais continue de s’occuper de l’étal d’huîtres jusqu’à la fin du mois.
«Ce sont les circonstances qui font que… J’étais prêt à vendre, car ce travail fatigue énormément. Mais l’opportunité s’est présentée plus rapidement que prévu. Je l’ai saisie.» L’opportunité, c’est Sébastien Merienne, ancien serveur du «Cardoche». S’il montre une certaine émotion à l’idée de remettre son “bébé”, Jean-Luc Geyer est “très content que ce soit lui qui reprenne, pour permettre une continuité”.
Passage chez Bocuse
Celui qui a commencé à bosser au Cardinal en 1997 comme chef de cuisine a racheté l’établissement en 2005 à son ami Philippe Girardier, rencontré à l’Aubier à Montezillon. La cuisine, il l’a toujours eue dans la peau: “Ma mère était très bonne cuisinière et j’avais tout le temps le nez dans les casseroles. Je ne me suis pas posé de questions, ça s’est fait assez naturellement”. C’est à l’école hôtelière d’Amboise, en France, qu’il débute. Il passe ensuite trois ans chez Bocuse: “C’est dans ce genre de maison qu’on apprend à dire si on va continuer ou non!” Et le voilà qui sourit. “Un dur labeur, mais formateur.” Après quelques années passées en Allemagne, Jean-Luc Geyer arrive à Delémont en 1980. Celui qui assure qu’il obtiendra “bientôt” la double nationalité naviguera ensuite de cuisine en cuisine à travers de nombreuses villes helvétiques, de Genève à Ascona, en passant par Zurich. C’est à l’Aubier qu’il découvrira le canton de Neuchâtel. Il y restera sept ans “Ce fut un virage dans mon activité. J’ai appris beaucoup concernant les achats de proximité. A l’époque, je fréquentais des restaurants haut de gamme qui servaient des fraises en décembre…”
Suivre les tendances
Au niveau de la cuisine, le futur ex-patron du Cardinal a toujours été “vigilant” aux évolutions de la société. ” A la suite de mon passage à l’Aubier, j’ai appris à être à l’écoute.” Le végétarisme, le véganisme ou encore les allergies ne lui ont donc jamais posé problème: “Une brasserie est compatible avec ça. La cuisine va changer d’ici quelques années: nous mangerons différemment.”
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