Article écrit par Sophie WInteler / Photos Florine Jacquet
A peine deux semaines avant la nouvelle édition du NIFFF (Neuchâtel International Fantastic Film Festival), Arc Info a interviewé sa directrice Anaïs Emery qui a choisi la Brasserie Le Cardinal, un lieu qui lui est cher et où ont ressurgi des souvenirs d’enfance. Au menu de ses journées, des films fantastiques et des souvenirs d’enfance au Cardinal. Effectivement, Le Cardinal à Neuchâtel, est le restaurant de son enfance.
Un temps où le restaurant résonnait au son des flippers
A la tête de la manifestation depuis 13 ans, mais impliquée depuis le début, elle a vu grandir ce rendez-vous né dans sa ville natale. Cité où elle avait, enfant, ses quarties culinaires au Cardoche. C’était du temps où le restaurant résonnait au son des flippers et des apéros interminables. « Ce resto a accompagné toute ma vie. J’y venais avec mes parents, mon père m’y a appris à jouer au jass. Ado, puis jeune adulte, c’était mon stamm. » Puis le bistrot s’est transformé en brasserie, Le Cardinal. (1997)
Entre tartare de boeuf et végétarisme
« J’y viens souvent. J’adore leur tartare de boeuf-frites que je mange le soir uniquement. L’accueil est impeccable, depuis toujours. La réunion annuelle du comité du NIFFF se déroule d’ailleurs ici. »
Puis ressurgit le souvenir d’une discussion épique qu’elle avait eu avec Terry Gilliam (ex Monty Python) au sujet du végétarisme. Anaïs admet que le diktat des gens qui se compliquent la vie pour manger la dépasse. Elle est très sensible à ce thème, pense qu’il faut dénoncer les dérives de l’agroalimentaire et prendre conscience qu’il est essentiel de manger sainement.
Lors de la rencontre avec la journaliste de Arcinfo, elle a craqué pour un carpaccio de thon mi-cuit façon thaïe. (suggestion proposée sur la carte Ete 2018)
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Croque-Madame avec Anaïs Emery
En parallèle de cet article un petit jeu questions réponses a été filmé sur notre terrasse, vous découvrirez si Anaïs est plutôt métairie ou torrée ou encore plutôt absinthe ou oeil-de-perdrix. Visualiser le « Croque-Madame »
